En aéronautique, la sécurité est une préoccupation de tous les instants.
L'oubli d'une vérification ou d'une action peut avoir des conséquences catastrophiques
pour la vie des passagers.
C'est pourquoi pour toutes les phases d'un vol, des listes de toutes les actions à effectuer ont été créées ;
ce sont les fameuses "check-lists"
En cas d'anomalie en vol, les procédures de pannes sont regroupées en procédures à connaitre par coeur (à restituer sans lecture) et en procédures à lire sur les check lists. Le pilote qui n'est pas en fonction (PNF)
lit l'item de la check list, pose la main sur l'interrupteur à manipuler,
le pilote en fonction vérifie la position de la main du PNF. Alors, seulement, le PNF fait l'action.
Les documentations TU (3 gros classeurs conservés à l'arrière du cockpit) contiennent toutes les procédures.
Mais comme ces gros documents sont peu pratiques à utiliser dans le fort étroit cockpit du Concorde,
les pilotes disposaient des principales procédures dans 3 petits cahiers à spirales à pages plastifiées
(il existait des documents équivalents chez British Airways).
Chez Air France, il est fait en sorte qu'il y ait une standardisation des procédures et que les livrets de procédures soient sous la même forme, quel que soit le type d'avion. Par exemple, la check list du Boeing 707 est intitulée ''check lists Urgence/secours''.
Pour le Concorde, les check lists Urgence/Secours des révisions 29 à 50 sont sous la forme d'un premier livret "check lists Urgence", et d'un second livret "check lists Secours", ce qui présente une singularité. |